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La Terre Des Dragons
29 juillet 2014

Une nouvelle histoire.... Journal d'un gladiateur

Bien qu'avec un nombre croissant de visiteurs je n'ai aucun retour... Il semblerait que la terre des Dragons n'ait pas rencontrer un grand succès puisque je n'ai eu aucuncommentaire positif comme négatif d'ailleurs. Je vais donc reprendre son écriture pour présenter cette aventure sous une autre forme. En attendant je vous présente une nouvelle aventure ( inspirée par le film Gladiator...) qui imagine la vie du gladiateur de son propre point de vue. Je trouve fascinant de tenter de se mettre dans la peau d'un de ces combattants qui a du abandonner une vie "ordinaire" pour devenir malgrè lui  un esclave combattant.

Journal d’un Gladiateur
(Ce journal est une fiction s’inspirant de la réalité et en aucun cas un récit historique qui voudrait retracer la réalité de ce qui a été la vie des gladiateurs. Comme il y a très peu d’éléments historiques concernant cette époque qui ont traversé l’histoire, la réalité ne peut être qu’inspiré et interprété par les fouilles et quelques textes postérieurs à cette époque. Ce qui laisse une grande part pour la fiction qui parfois peut se rapprocher de la réalité et s’en éloigner tout autan)


Les combattants étaient entraînés dans des écoles de gladiateurs, les ludi (singulier : ludus). Ces écoles appartenaient à des lanistes, riches hommes libres étant propriétaire d'une école.

Au commencement, les combats de gladiateurs (munera) était des combats sacrés mettant en scène la mort mélangeant religion et rites funeraires. Avec le temps le munus sacré se fit un spectacle comme un autre et devint un jeu (ludus) profane. et autres spectacles, le munus sacré devenant un jeu (ludus) profane. La désacralisation des munera conduisit à la professionnalisation de la gladiature. On vit ainsi apparaître une gladiature ethnique entre prisonniers de guerre portant leurs armes nationales (Thraces, Samnites, Gaulois, etc.) et également une gladiature technique avec des volontaires engagés constituant de nouvelles catégories de gladiateurs (armaturae) : poursuivant (secutor), rétiaire, mirmillon, etc.


Chapitre 1
Premier Combat

Bonjour je m’appelle Morgan Maevus  Nathus, ce journal est très certainement tout ce qu’il restera de moi  d’ici peu. Alors je te salue oh toi mon fils à qui je destine tout particulièrement ce témoignage.
Aujourd’hui fut ma première fois au combat. Ce fut une journée longue, forte et éprouvante en émotions. Cela fait plus d’une année que nous nous entrainons au ludus de mon laniste Octavus. Pour moi, homme de la terre, qui n’a jamais  tenu d’armes, ci ce n’est il y a bien longtemps le glaive de mon grand père paternel  Maximus Lucius, ce fut un véritable apprentissage. Si la vie m’en laisse le temps, je vous en reparlerais.
Ce matin le réveil se fit avant le soleil qui doit se lever vers 5 heures à ce moment de l’année. Comme à l’habitude, le réveil fut brutal, nos geôliers, eux-mêmes esclaves, semblent extirper la douleur qui les hante au plus profond de leur cœur en nous frappant. Ce matin cependant les coups me semblèrent moins vifs. Je ne sais si c’est une vue de mon esprit préoccupé par cette journée, ou le fait que nous allions peut être mourir qui les rendait plus doux. Cette journée fut une cascade de première fois. Premier combat, premier vrai repas depuis 6 mois, mon premier matin avant l’arène…
Des premières fois qui auraient pu être des dernières. Même si l’on n’y pense pas tout le temps.  Un peu tout de même car tout est différent aujourd’hui. Aussi bien dans l’atmosphère que dans les comportements. Mon point de vue également. Mon anxiété, la même, peut être même plus encore qu’à mon arrivée ici.
Je suis terrorisé. C’est cette peur qui m’a fait investir mes premiers gains dans ce papier, cette encre et cette plume. Bien que n’ayant jamais eu d’enseignement, mon père sachant lire, écrire et compter m’avait transmis ce savoir, que lui-même tenait de son père. En fait il s’agissait là de notre seule richesse véritable avec la parfaite connaissance de la terre et de l’agriculture. Car en effet je suis paysan et je cultive la terre.  Pour qu’elle nous envoie son offrande de la nature aux hommes aimait dire mon père. En fait une vrai devise pour notre famille. Souvent la nature est plus que généreuse envers celui qui la respecte. Mais sa colère peut être grande. Peut être pourrais je te raconter un jour.
La peur de mourir, mais plus encore la peur de ne plus jamais pouvoir te serrer dans mes bras toi mon fils, chair de ma chair, sang de mon sang, m’a décidé à te laisser ces mots en derniers souvenirs, pour exprimer ce que mes bras ne pourront peut être plus jamais te dire. Le fait de survivre à cette journée m’a ouvert les yeux sur cette envie irrépressible de te transmettre, de te dire, de te raconter. Pour ne pas oublier non plus, car trop souvent l’on oublie, trop vite, beaucoup trop vite. Si je ne survivais pas au prochain combat je veux que toi, Maximus et ta mère, mon épouse chérie que j’aime plus que tout après toi fils, sache combien je les aime et quels ont put êtres mes derniers instants et ma vie depuis que je vous ai quitté. C’est tout ce qui vous restera de moi avec vos quelques souvenirs de nous tous réunis. Et puis les souvenirs s’évaporant avec le temps, en grandissant, toi mon fils encore si jeune, il ne te restera de moi que ces quelques mots réuni dans ce récit.
En me rapportant ce nécessaire pour écrire l’esclave m’a dit que je pourrais gagner beaucoup d’argent à publier mes aventures. Beaucoup de gens sont prêt à payer un bon prix pour pareil lecture. Des  gens friands d’aventure sans avoir à en prendre les risques.  Alors ne soyez pas étonné si je parle de moi comme si vous ne me connaissiez pas. C’est juste au cas où le besoin se ferait ressentir de devoir revendre ce manuscrit pour survivre.
Je te salue Maximus, mon fils unique à qui je n’ai eu le temps d’offrir un frère ou une sœur. Je n’aurais pas le privilège de pouvoir te voir grandir, ni de te voir progresser au fil des jours que la vie aurait pu nous offrir ensemble. Et je lutte contre la tristesse qui envahit mon cœur à cette pensée. Je lutte en imaginant au combien tu grandis et deviens fort. Je ne pourrais pas non plus te transmettre mes connaissances, ce trésor que nous nous transmettons de générations en générations et qui bien souvent nous a aidés à survivre. Mais je vais redoubler d’effort à l’entrainement pour survivre au prochain combat. Pour gagner assez d’argent pour t’offrir un précepteur en plus de la nourriture dont vous avez besoin. Ainsi tu pourras conserver et transmettre à ton tour notre précieux trésor qu’est ce savoir. Pour ce qui est de la culture de la terre, je vais écrire mes connaissances que je te ferais parvenir au fil du temps. Ainsi, le jour où tu sauras lire, tu pourras apprendre en me lisant et pourquoi pas recopier ce savoir pour le revendre. Il est temps de tirer d’autres profits de ce savoir accumulé au fil des générations que simplement ce que la nature veut bien nous en offrir. Et puis diffuser ce savoir c’est le rendre utile pour d’autres, mais aussi s’assurer qu’il ne disparaisse pas.
Saches Maximus oh combien vous me manquez, oh combien je regrette de ne pas avoir pris plus souvent le temps de te prendre dans mes bras. Te serrer fort contre moi, pour m’imprégner jusqu’au plus profond de mon corps, de mes os, de tout ton être. Te transmettre cet amour pour toi qui débordait de mon cœur et que jamais je ne t’ai vraiment montré ni révélé. Par manque de temps. Mais aussi par pudeur.  Du fait de l’éducation que nous recevons nous les hommes. Comme si cet élan d’amour et de tendresse était une marque de faiblesse. Quel idiot je fais. Il m’aura fallu cette expérience terrible pour m’en rendre compte. Moi qui me croyais fort de ne pas m’épancher auprès de vous, alors même que vous êtes ma seule vrai raison de vivre. Car ce que je n’ai fait pour toi, je ne l’ai guerre fait plus pour ta mère. Ou alors, peut être au tout début, quand l’amour a raison de notre raison et avant que celle-ci ne reprenne le dessus. Quand elle m’en faisait la remarque j’esquivais en lui répétant que si je ne l’aimais pas je serais parti depuis longtemps. Mais en quoi ces paroles étaient aimante, rassurante. Non seulement ces paroles n’étaient pas d’amour mais qui plus est, elles étaient obscènes. Je m’en rends compte aujourd’hui. Je m’aperçois que je lui disais je t’aime et tu te dois de me croire sur parole. Ma présence doit t’en convaincre et  saches que le jour où ce ne serait plus le cas, je t’abandonnerais.  Mais quelle bêtise de ne pas montrer cet amour, l’exprimer de toutes les manières qu’il nous est offert de le faire. Croire que cet amour est naturellement compris, alors qu’il n’est  même pas sous entendu. Il n’est donc que le fait d’une croyance qui peut à tout moment s’évaporer. S’échapper pour un autre amour plus franc, et exprimé celui là. Quand bien même s’il se révélait moins sincère et durable. L’espace d’un moment l’illusion serait quasi parfaite. Dans tous les cas il s’agit d’un mirage auquel on veut croire. L’amour sincère, quand on le laisse s’exprimer ne trompe pas et ne peut tromper car il ne peut se simuler. Celui qui l’a connu sait de quoi je veux parler, j’en suis sûr. A ma décharge on ne m’a jamais appris à aimer, ni même comment exprimer ce sentiment. Au contraire on nous à toujours laisser croire qu’il ne devait pas s’exprimer. Ce serait montrer une faiblesse et de loin l’une des pires. Comme si ce comportement trahissait celui d’un homme viril. Un pur un dur, un homme sans cœur, ni peur. Mais connaitre son cœur et ses peurs c’est se rendre plus fort et non plus faible, sache le Maximus. C’est se laisser de la place pour une puissance capable de nous aider à surmonter les plus grands périls. Pourtant il est vrai le cœur de certains hommes face à la torture ou la menace  de mort d’êtres chers à leurs yeux et surtout à leur cœur ont cédés à la déraison. Alors même que les plus grandes souffrances physiques leur avait été infligés sous la torture auparavant sans qu’ils ne plient ni ne rompent.  Sans ces êtres aimés il serait mort en héros. Mais quels héros ? Quel cause,  quelles convictions, quels engagements valent le prix de ceux que l’on aime ? Aucune ou peut être celle qui mettrait en péril des milliers d’autres vies. Aujourd’hui je regrette beaucoup de ne pas avoir su prendre le temps de vous aimer mieux, de partager ensemble ces moments précieux qui nous construisent et nous laissent les seuls souvenirs qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires et nos cœurs. Ces moments non pris, sont pour toujours  perdus, je le sais maintenant. Je me nourris des quelques souvenirs ensemble, lorsque la vie nous les à offert malgré moi.
Il est l’heure de se restaurer je dois en rester là.

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