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La Terre Des Dragons
22 juillet 2013

Suite Naissance d'un monde nouveau

Naissance d’un monde nouveau :
La Terre des Dragons


Au commencement était le néant. Du néant émergeât une énergie venue du monde de l’invisible, la Source, source de tous les savoirs et de toutes les autres énergies (énergie nucléaire faible/forte, électromagnétique, gravitationnelle) en constante extension. Elle donna corps à la matière (et l’antimatière) puis l’anima grâce à l’énergie vitale et l’organisa en lui apportant  cohérence et équilibre.

Ainsi naquit Mère Nature sur une planète nommée Terre.
Mère Nature, grâce à son étroite relation à La Source, a accès à tout son champ de connaissance et l’enrichit en permanence par les connaissances acquises. Cet accès lui offre une sagesse et un pouvoir sans limite ou presque. Cette limite c’est l’ « espace » quelle ne peut que franchir très difficilement. Seuls les météorites étaient capables exceptionnellement de lui faire franchir ces limites. Un système plus qu’aléatoire et assez peu efficace. Les humains devraient lui permettre de généraliser cet exploit à grande échelle.
Tous les éléments de cette nature vivaient en parfaite harmonie. 

Ainsi le monde minéral, végétal, animal communiquait d’un même langage compréhensible de tous. Cette période fut parfois relatée comme celle où il existait un « Eden » sur Terre. C’est d’ailleurs à cette époque très lointaine que se sont liés les principaux partenariats entre minéraux, insectes, animaux et végétaux, ce qui permit entre autre, aux uns d’apporter leur protection en contrepartie de nourriture ou de leur énergie, à d’autres de lier des pactes de défense collective contre un ennemi commun.


 Les esprits de la terre, du ciel, de l’eau et de la forêt avaient un contact étroit et privilégié avec Mère Nature. En effet il la traitait comme une mère et lui témoignait respect, amour, affection et gratitude. En échange Mère Nature leur donnait de quoi se nourrir, boire, s’habiller se lotir. La symbiose fut si parfaite que Mère Nature riche de son omniscience a offert la faculté à tous les êtres vivants de transmettre la vie. Elle partagea également les clefs de bien d’autres savoirs, ce  qui permit de maitriser des forces invisibles très puissantes et d’ouvrir des portes dont aucun jusqu’ici ne soupçonnait l’existence, notamment vers le monde de l’invisible, celui de La Source.


Chacun avait ainsi développé un ou plusieurs dons et en usait comme bon lui semblait tout en respectant  l’équilibre Universel : sur les continents et leurs immenses forêts, dans les océans jusqu’aux abysses, et dans les airs. Une règle s’était imposée : pas de gaspillage (de matière ou d’énergie), et tout le système s’était bâti autour de ce principe devenu Le Principe essentiel devant permettre l’Equilibre. Il permit d’optimiser tous les systèmes, de minimiser les efforts dans le plus grand respect des autres et d’accéder à un système équilibré capable de traverser les âges et le temps pour parvenir jusqu’à nous après des millions d’années de mise à l’épreuve. Tous les espèces ne  survécurent pas, de nouvelles apparurent avant de disparaitre mais ce système de valeur, lui, perdurait. Ainsi au fil du temps, des formes s’imposèrent  et chaque espèce chaque individu fut doté de qualités uniques et exceptionnelles qui lui permettaient de s’adapter au mieux à son environnement et si celui-ci changeait alors lui aussi changeait ou sinon devait céder sa place à d’autres. Ainsi certains arrivèrent à passer tous les cataclysmes et exister des millions d’années durant et ce jusqu’à aujourd’hui. Des champions de l’adaptation capable de survivre à pratiquement toutes les conditions extrêmes, un exploit qui devrait inspirer le respect et donner l’exemple.


L’homme profita de toute cette évolution  et se considérât de suite supérieur aux autres êtres vivants, il se voulait le maître du vivant. Comme il s’adaptait avec une très grande aisance, il envahit la terre. Très rapidement, il voulut dompter la nature à laquelle il avait refusé de se soumettre, fustigeant ses lois et principes. S’octroyant la propriété de la Terre, il en chassa les principaux occupants animaux ou végétaux souvent même les deux. Pire il en fit commerce au détriment de tous les autres êtres vivants bouleversant ainsi Le Système de Mère Nature qui avait permis l’équilibre jusqu’à présent.

L’homme choisit un chemin avec une valeur jusqu’ici inconnu et incomprise du monde de la nature : le profit à tout prix avec l’argent comme unique représentant ôtant la valeur à toute chose pour la donner à la monnaie .  Dès lors il ne respectait rien, il exploitait la terre jusqu’au pillage de toutes ses ressources et ses richesses, qui plus est il remplissait la nature, l’océan, l’air, la terre, l’eau douce de déchets impropres à la vie, sans jamais se poser de questions des conséquences de pareils agissements. Ainsi, les quelques hommes qui encore avant hier cultivaient la terre, l’exploitaient hier et la surexploite  aujourd’hui grâce à la chimie industrielle dévastatrice pour l’environnement tout entier et ce pour : le profit à tout prix.

Des fruits et légumes qu’ils produisent ils ne les donneraient à manger à leurs propres enfants mais ce produit d’une terre surexploitée leur semble bien suffisant pour nourrir ceux des autres. Il en va de même pour l’élevage ou l’aquaculture et tout ce que l’homme peut produire de naturel ou pas. De ce commerce sans éthique qui tourne au pillage ne reste qu’une nature dévastée par les déséquilibres engendrés par ces actes irresponsables.

Aujourd’hui en bien des endroits déjà des déserts remplacent des terres autrefois très fertiles et largement arrosées par les pluies. Car l’homme a oublié bien des savoirs, comme : là où sont les arbres, la pluie tombe et les sources prospèrent. Faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas qu’ils nous fassent attire sur soi des énergies négatives source de bien des maux, voir de malheurs. Ainsi tous les êtres vivants sont menacés de disparition par la seule action de l’homme et de sa soif de destruction pour transformer la nature en argent. Et si l’homme s’obstine dans cette direction, il périra avec tout le monde.

Mais si Mère Nature titube sous les coups portés par l’homme elle saura se relever et recommencer son œuvre car elle a l’avantage de disposer d’un grand savoir, d’une immense sagesse riche de sa connaissance et de quelques millions d’années pour se reconstruire, un luxe que l’homme ne peut ni ne pourra jamais se permettre, pauvre de lui.


Le Grand Esprit, composé des Esprits de la terre, du ciel, de l’eau et de la forêt  étaient désemparés devant ce monstre dévastateur qui occupait leur terrain, polluait leur élément et détruisait leur habitat. Tous auraient pus s’unir  pour se défaire de l’homme et de son emprise, surtout avec les connaissances et les pouvoirs dont ils disposaient, mais ils n’en firent rien.


Respectant Mère Nature et la vie ils ne pouvaient se résoudre à détruire une de ses créations, bien que d’aucun ne compris pourquoi Mère Nature, d'habitude si emprunte de sagesse, avait créée cette chimère de la Nature.

Mais quelques sages parmi les sages connaissaient son secret et les raisons de l’existence de l’homme. Ils savaient combien il était important qu’il puisse accomplir l’œuvre à laquelle la Nature l’avait destiné. Car sans cette réalisation le cycle ne serait pas complet et ne pourrait pas recommencer. Ainsi, rien de ce qui existe dans la Nature n’aurait de sens, car si la nature a été créée  c’est pour sustenter aux besoins du Grand Esprit et des hominidés. Leur donner de quoi s’habiller et se loger. Mais dans l’unique but qu’ils accomplissent leur Œuvre et non pas simplement satisfaire à leur oisiveté et leur confort.


Ce confort offert ne devait être que l’ultime récompense pour l’achèvement du chef d’œuvre de la Source, source de la vie, de l’intelligence, de la matière et de l’énergie du monde visible et invisible.


Mais ils ne pouvaient rester sans rien faire, il fallait trouver une solution pour se défaire de cette situation inconfortable qui mettait en danger la survie de chacun. Devraient-ils se résoudre à disparaitre en se sacrifiant pour le respect de leur Mère ? Une solution extrême qui ne pouvait être envisagée car leur destin était étroitement lié à celui de l’homme et de la Nature. Le conseil des Grands Sages décida que tous devaient se réunir pour trouver une solution. L’exil s’imposa rapidement  comme la seule issue convenable.

S’exiler oui mais où, les idées jaillirent de toute part. Vers une autre planète ? Non seulement, personne ne souhaitait quitter la terre, leur Terre mais en plus Mère Nature leur avait interdit cette option en leur fermant les portes de ce savoir qu’elle avait offert à l’homme. Sous terre ? Quelques un acceptèrent, mais vivre sous terre déplu à beaucoup car si la Terre était considérait comme la Mère de la Nature, le Soleil était considéré comme le Père, et personne ne souhaitait en être privé. Alors sous l’eau ? Il y eut quelques amateurs, mais bien que l’eau soit le sang de la Terre, pour une majorité elle ne laissait pas assez filtrer le soleil jusqu’aux abysses. Après bien des débats une idée illumina l’assemblée : et pourquoi  ne construirions nous pas une seconde terre.

Et c’est ce qu’ils firent. Ils s’associèrent Mère Nature et grâce à leurs dons ils construisirent tous ensemble cette seconde Terre en un lieu depuis gardé secret, entre le ciel et la Terre : la Terre des Dragons. Mais avant de partir, décision fut prise de préserver précieusement cachés au sein de la nature tous les savoirs tirés des pouvoirs et connaissances. Et ce,  jusqu'à ce que l’on puisse de nouveau en user librement et ouvertement sur la Terre. Toutes les clés offertes par Mère Nature furent rassemblées et confiées à l’esprit Sacré du Dragon (qui unit tous les éléments), lors d’une cérémonie de l’eau et du feu, car l’eau est l’élément de la vie et le feu est source de lumière, lumière que tous un jour espèrent voir illuminer l’homme.

L’esprit du Dragon dans sa grande sagesse jugea par sécurité qu’il était plus prudent de les dupliquer et de les répartir au plus grand nombre.  Cette prudence permettra qu’elles puissent traverser le temps et être préservées pour servir le moment venu. Ainsi chaque caillou, chaque brin d’herbe et chaque élément de la nature vivant ou pas détiendrait une clé. A cette occasion hommage et respect fut témoigné à l’univers minéral symbole de la matière du monde visible, présent depuis que le monde est monde, puis au monde végétal source de vie au sein de la Nature et précurseur du monde animal. Tous les deux ont une relation privilégiée avec le monde de l’invisible, ils servent même de passerelle entre ces deux mondes.

Au cours de cette cérémonie l’assurance fut donné que l’accès à ces savoirs serait réactivés le moment venu pour celui qui en détiendra les clefs. Ce moment viendrait quand la Terre serait plongée dans la tourmente, la confusion et le chaos.

En attendant les hommes ne connaîtront que les 4 points cardinaux, les 4 éléments, les 4 forces, les 4 dimensions qui régissent l’univers… Le chiffre quatre est la clé qui permettra de trouver toutes les autres, certes il n’est pas le seul indice mais il est essentiel. Ils devront attendre d’avoir atteint la sagesse de l’esprit du Dragon pour accéder au cinquième élément, la cinquième force, le cinquième point cardinal, la cinquième dimension, et cela alors même qu’ils ont été caché sous leurs yeux…

La Nature et ses esprits ont ainsi voulu rappeler à l’homme qu’il n’était en rien supérieur aux autres, mais qu’il faisait partie d’un tout, où chacun hormis lui a su trouver sa place.

Avant de conclure ce grand conseil,  des Gardiens furent dépêchés pour s'assurer de la bonne garde de ces secrets. Ceux sont eux qui auront également l'ultime tache de les révéler le jour venu.

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